Pinocchio
de Max Frezzato, aux éditions Mosquito (2012)
L’histoire étant la version originale de Carlo Collodi, un peu résumée (et pas toujours judicieusement : pour qui ne connaitrait pas l’histoire originale, on perd un peu en clarté faute d’enchaînement entre les chapitres et je trouve que certaines ellipses narratives ne sont pas très heureuses stylistiquement), aucune réelle surprise de ce côté-là.
Par contre, en ce qui concerne les dessins, ils sont magnifiques, fins, fidèles à l’histoire et à l’esprit qu’il s’en dégage, à la fois classique, libre et audacieux.
Le constant renouvellement des techniques (encre, pastel, crayon, aquarelle, peinture,…) et du style graphique (de réaliste à féérique, en passant par un dessin plus bd) a contribué à mon émerveillement à chaque page.
Fantasmagorie qui aborde des sujets bien plus profonds qu’il n’y paraît, l’œuvre de Collodi retrouve sous le pinceau de Frezzato tous ses aspects allant du rêve au cauchemar, rappelant que ce texte est bien intemporel et intergénérationnel.
Malgré ses textes tronqués, ce Pinocchio reste un très beau livre - tant pour enfants que pour adultes - qu’il faut avoir dans sa bibliothèque !